Mes paysages : Thinking of you with Diamonds L’humain paysage, c’est aussi l’inconscient. L’inconscient, c’est notre nuit psychique. Nuit abyssale, mais nuit féconde.
Il est habité de signes, d’images, de rébus, de peuplades et de paysages qui émergent dans la lumière, lorsque l’on ose, au risque de se perdre, prendre ses chemins.
Alors, peindre l’inconscient, au-delà des apparences est une démarche résolument figurative. On ne sait pas ce que l’on peint, mais on peint ce qui est.
Peindre l’inconscient, c’est beaucoup essayer, ou plutôt beaucoup attendre. Comme ce chasseur d’image qui guette pendant des jours l’instant magique de la danse amoureuse des colibris. Peindre l’inconscient c’est bien peu réussir, car il s’échappe le bougre !
Mais il est des instants de grâce. Ceux où l’on découvre, plongeur ébahi, sur l’œuvre en train de se nouer, ses poissons multicolores. |